Pour sa 39e édition, le Festival de la Vézère nous ouvre à nouveau les portes des lieux les plus emblématiques et somptueux de la Corrèze. Fidèle à son modèle, éprouvé depuis longtemps à présent, le Festival nous invite à rencontrer des artistes à la carrière internationale largement entamée, mais aussi de jeunes talents déjà récompensés par de prestigieuses distinctions.
Du 9 juillet au 22 août, quinze programmes différents sont proposés, des programmes conjuguant les musiques du monde, la danse et l’opéra. Bien sûr le détail de ces soirées est disponible sur www.festival-vezere.com , mais il convient, avant de vous laisser consulter ce site, de souligner tout de même quelques rendez-vous qui nous semblent incontournables.Il en est ainsi des deux concerts que donneront Raphaël Pidoux (violoncelle) et les Lauréats du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, le 23 juillet :
L’irrésistible Italienne à Alger
tout d’abord à 18 h à la Chapelle de Donzenac et à 20 h 30 en l’Eglise d’Objat.
Deux rendez-vous précieux autour de Bach, Debussy, Beethoven, etc. Comment passer à côté de ce tout nouveau lauréat des Victoires de la Musique : Thomas Leleu, un jeune musicien en train de révolutionner l’image que l’on se fait du… tuba !
Le 3 août à 20 h 30 il sera avec son Sextet en l’Auditorium d’Uzerche. Une soirée pleine de surprises à ne pas manquer certainement.
Autre Victoire de la Musique, le guitariste Thibaut Garcia, éblouissant virtuose et musicien, sera en compagnie de la violoncelliste Anastasia Kobekina pour un programme à forte connotation ibérique le 20 août en la Collégiale de Turenne.
Quelques jours avant, le Domaine de Sédières accueillera la soprano Julia Lezhneva et l’Orchestre national d’Auvergne dans un programme avant tout baroque, un répertoire qu’elle interprète sur les plus grandes scènes du monde : Paris, Salzbourg, Vienne, etc.
Enfin l’incontournable Week End Opéra avec la Compagnie britannique Diva Opera, invitée au Château du Saillant depuis de nombreuses années. Pour cette édition, elle nous revient avec deux chefs-d’œuvre. Les 9 et 11 août, ce sera l’extraordinaire Italienne à Alger de Gioacchino Rossini, un sommet dans l’opéra bouffe qui contrastera, et ce n’est pas un vain mot, avec l’autre spectacle donné dans le même lieu le 10 août : Madame Butterfly de Giacomo Puccini, l’un des standards immortels de l’art lyrique.
Et tout cela dans des prix plafonnant à… 45 €, il faut le souligner.
A vos agendas !