Disques

Tristan, références … modernes

Bien sûr, et pour tout amateur, le duo Flagstad/Melchior, capté dans les années 30/40, est incontournable. Mais le choix s’arrêterait-il là ? Non, assurément.

 

L’autre duo légendaire

C’est celui formé par Birgit Nilsson et Wolfgang Windgassen. Reflet des représentations de Bayreuth 1966, cet enregistrement bénéficie, en plus, des phalanges du Festival, de la direction de Karl Böhm et d’un casting de rêve complété par Martti Talvela, Eberhard Wächter et Christa Ludwig. Excusez du peu ! La référence « moderne » est là. Assurément.

L’ultime version

Elle est toute récente. Gravée en 2004 et 2005, elle lègue à la postérité  le Tristan de  Placido Domingo,  le rôle qu’il ne chantera jamais sur scène, le rêve d’une vie dont l’intelligence artistique le tiendra éloigné. Sauf ici, en studio. Tant mieux. C’est somptueux de chair, de couleurs, d’émotion, de phrasé, de style. A ses côtés, la jeune star wagnérienne Nina Stemme rappelle par moment les grands souvenirs de Flagstad. C’est dire !

René Pape est superlatif en Marke et les autres rôles sont à l’avenant. Alors, même si l’on peut reprocher à la direction d’Antonio Pappano, à la tête des phalanges du Covent Garden,  quelques coquetteries de dynamique, voici assurément ce que l’on a fait de mieux dans ce domaine depuis fort longtemps.

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