Disques

Sur les lieux de la création

1992, Saint-Pétersbourg, le Kirov qui n’allait pas tarder à retrouver son nom de Mariinski, les phalanges maison et Valery Gergiev au pupitre. Plus russe, impossible ! Et de fait, cette version est l’une des plus importantes de la discographie de l’œuvre la plus originale et peut être la plus fondamentale de Tchaïkovski.

Gergiev dirige une distribution à toute épreuve, depuis l’Hermann de grande classe de Gegam Grigorian jusqu’à la touchante Comtesse de l’immense Irina Arkhipova, sans oublier les somptueux Nikolaï Putilin et Vladimir Chernov, respectivement Tomsky et Yeletsky. Alors, même si Maria Gulegina n’est pas tout à fait au même niveau que les précédents, comment ne pas craquer devant la perfection d’une Olga Borodina en Pauline. Du luxe, non ?

Gergiev emporte tout ce monde flirtant entre le jeu et la mort dans une course à l’abîme inexorable.

Magnifique !

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