Disques

Quand il faut se rendre à l’évidence…  

Aussi incroyable que cela puisse paraître, parmi les quelques 27 versions discographiques de cet opéra, l’une d’elles s’impose encore aujourd’hui à travers toutes les productions « multinationales ». Elle est, et cela n’étonnera personne, franco-française.

Enregistrée au Théâtre des Champs-Elysées en mars 1948, elle bénéficie avant tout de la

magnifique direction d’André Cluytens à la tête des phalanges de l’Opéra-comique. Tout l’esprit d’Offenbach est là, cette légèreté conjuguée à la noirceur du propos, cette naïveté flirtant avec des moments d’angoisse époustouflants, Cluytens seul a su le traduire avec un art aussi authentique.

La distribution se passe de commentaires : Raoul Jobin (Hoffmann), Renée Doria (Olympia), Vina Bovy (Giulietta), Géori Boué (Antonia), Louis Musy (Lindorf), André Pernet (Coppélius), Charles Soix (Dapertutto), Roger Bourdin (Miracle) et Bourvil dans les quatre rôles comiques ! Ne cherchez pas, une pareille homogénéité, un pareil respect du style, une pareille prosodie, rien de tout cela n’existe ailleurs.

Certaines jeunes oreilles pourront trouver la manière de chanter un rien datée. Mais qu’elles écoutent bien tout le charme incontestable qui se dégage de ce coffret et, à l’image des victimes de Dapertutto, elles succomberont.

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