Elle n’a pas encore vingt ans et les fées semblent s’être penchées sur son berceau. Lise de la Salle, née en 1988, a donné son premier concert à 9 ans et a remporté à 12 ans le Concours International d’Ettlingen. Elle a ensuite cumulé les récompenses diverses avant même de terminer ses études.
Depuis, de ses débuts à Berlin, Tokyo, Washington et New York aux tournées effectuées au Japon, aux Etats-Unis et en Allemagne, elle a gagné la confiance et l’admiration des publics et de ses collègues musiciens. Après un premier CD consacré à Rachmaninov/Ravel et un deuxième à Bach/Liszt, voici son troisième album, toujours chez Naïve, illustrant les « premiers concertos » de trois compositeurs aussi différents que possible.
De Chostakovitch, Lise de la Salle souligne l’ironie, l’impertinence et la légèreté du concerto pour piano, trompette et cordes. De Franz Liszt, elle déploie le lyrisme romantique échevelé, et de Prokofiev elle met en valeur la folie rythmique et la sensibilité pudique. L’Orchestre de la Fondation Gulbenkian qui l’accompagne, est placé sous la direction experte de Lawrence Foster.
