Saison particulière en effet et à bien des égards pour le Ballet du Capitole : par les lieux, par le programme, par l’esprit. Les travaux au théâtre vont amener la troupe à se produire sur des scènes déjà connues comme la Halle aux Grains, mais aussi sur celle, moins conformiste du Casino Barrière. Et cette saison va nous permettre également de faire un voyage à travers l’histoire de la Danse du XIXème siècle à nos jours.
Nanette Glushak, directrice de la danse du Ballet du Capitole
(photo Frédéric Maligne)
C’est un programme plus riche que la saison dernière que nous propose Nanette Glushak. De « Giselle » aux « Maîtres du XXème siècle », d’une « Saison russe » aux chorégraphies très contemporaines, tout est fait pour la satisfaction du plus grand nombre. Nous verrons donc 5 programmes tout au long de cette prochaine saison.
En ouverture, le Ballet du Capitole nous proposera de revisiter de grands chorégraphes du XXème siècle. Balanchine bien sûr, le maître de beaucoup des chorégraphes actuels, avec « Thème et variations », William Forsythe et l’entrée au répertoire de « The vertiginous thrill of exactitude » et enfin Jiři Jylián avec le formidable « Symphony in D » et une autre entrée au répertoire « Falling Angels ».
Pour la première fois depuis fort longtemps Noël sera fêté en dansant, et en dansant dans la plus pure tradition russe.
C’est en effet un hommage vibrant qu’a voulu rendre Nanette Glushak à la tradition de ce berceau du ballet classique en nous présentant la plupart de ces pas de deux étourdissants qui font la joie du public : « Raymonda », « Flammes de Paris », « Roméo et Juliette », « Le Corsaire » ou également « Paquita ». Un formidable cadeau pour le public toulousain.
Kader Belarbi, étoile de l’Opéra de Paris, sera au cœur du troisième programme en tant que danseur en interprétant, au côté de Monique Loudières autre grande étoile de l’Opéra, « La Pavane du Maure » de José Limón, le très grand chorégraphe mexicain. Il sera aussi chorégraphe en créant (et re-créant) pour la Compagnie deux ballets : « Liens de table » et « A nos amours ». Enfin « Beethoven 7 », d’Uwe Scholz clôturera cette soirée. Kader Belarbi, durant son séjour à Toulouse, animera également l’un de ces ateliers créatifs, mis en place par Frédéric Chambert, le nouveau directeur artistique du Capitole. Cet atelier « Osons danser » sera ouvert à tous ceux qui se sentent attirés par cette discipline mais n’ont jamais oser l’aborder.
Le ballet Giselle dans l’adaptation chorégraphique de Nanette Glushak
(photo David Herrero)
Le printemps nous ramènera l’héroïne qui, depuis plus d’un siècle et demi, fait chavirer tous les cœurs : « Giselle », dans l’adaptation chorégraphique qu’en a faite Nanette Glushak.
Enfin pour le dernier programme, nous retrouverons deux ballets que nous avions déjà apprécié lors de saisons précédentes : le « Carmen » de Davide Bombana, et le très rafraichissant « Nougaro » de Luca Masala, qui a troqué aujourd’hui son maillot de danseur pour la tenue de Maître de ballet de la Compagnie. Ce programme sera complété par le très intéressant « Chimère », re-créé pour le Ballet du Capitole, par Michel Rahn, qui auprès de Nanette Glushak, guide la destinée de cette Compagnie, dont la valeur et le niveau ont largement atteint, grâce à eux deux, un niveau international.
La troupe devrait, quant à elle, voir quelques changements avec des départs et des arrivées, dont bien sûr nous nous ferons l’écho lorsque ces informations seront avérées.
