Concerts

Un grand Requiem romantique à la Halle aux Grains

Le chef belge invité David Reiland

Dernière nouvelle : Le baryton Edwin Crossley-Mercer, souffrant, sera remplacé par le baryton islandais Jóhann Kristinsson pour ce concert.

Le samedi 15 octobre prochain, à 20 h, l’Orchestre national du Capitole et le Chœur de l’Opéra tout aussi national du Capitole unissent leurs forces et leurs convictions pour une nouvelle exécution de l’une des odes les plus ferventes au romantisme, Ein deutsches Requiem (Un Requiem allemand) de Johannes Brahms. Le chef belge David Reiland dirigera ces deux phalanges ainsi que les deux solistes : la soprano Sunhae Im et le baryton Edwin Crossley-Mercer.

Né en Belgique, le chef d’orchestre David Reiland est directeur musical et artistique de l’Orchestre de Chambre du Luxembourg depuis septembre 2012 et directeur musical de l’Ensemble Contemporain « United Instruments of Lucilin » depuis décembre 2009. A Saint Etienne il entame sa deuxième saison en tant que « Premier Chef Invité » et conseiller artistique à l´Opéra Théâtre de Saint-Etienne. David Reiland a effectué des études de direction d’orchestre auprès de Mariss Jansson, Bernard Haitink ainsi que Jorma Panula et Peter Gülke. En octobre 2012, David Reiland est nommé chef-assistant de l’Orchestra of the Age of Enlightenment et collabore depuis avec Sir Simon Rattle, Sir Mark Elder, Vladimir Jurowski et Sir Roger Norrington, tant aux Royaumes-Unis qu´à l´étranger.

La soprano sud-coréenne Sunhae Im – Photo Chagoon –

La soprano Sunhae Im, née à Cheorwon, en Corée du Sud, a mené des études à Seoul puis à la Hochschule für Musik de Karlsruhe, en Allemagne. Elle a remporté de nombreux prix en Corée puis au Japon. En 2000 elle a été finaliste au Concours Reine Elisabeth de Bruxelles. Elle aeffectué ses débuts européens sous la direction de Philippe Herreweghe.

Le baryton franco-irlandais Edwin Crossley-Mercer est aujourd’hui présent sur les plus prestigieuses scènes internationales d’opéra et de concert. Après des études de musique sacrée à Versailles puis d’Opéra et de Lied auprès de Dietrich Fischer-Dieskau à Berlin, il fait ses débuts en 2006 au Staatsoper Unter den Linden, notamment sous la direction de Daniel Barenboim dans Doktor Faustus, Der Freischütz et Die Lustige Witwe.

Le baryton franco-irlandais Edwin Crossley-Mercer – Photo Julien Benhamou –

Ces interprètes seront les acteurs de l’œuvre la plus longue jamais composée par Johannes Brahms, son Requiem allemand, dont le titre exact traduit est : « Un Requiem allemand, sur des textes de l’Écriture sainte, pour solistes, chœur et orchestre (avec orgue ad libitum) ». Il s’agit d’une œuvre sacrée, mais pas liturgique, en sept parties (ou mouvements) achevée en 1868. Sa longue genèse dura de 1857 à 1868. Elle se traduisit par la conception progressive de ces mouvements successifs. La version intégrale fut finalement créée au Gewandhaus de Leipzig le 18 février 1869 par Carl Reinecke et l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig avec pour solistes Émilie Bellingrath-Wagner et Franz Krükl.

Programme du concert donné le 15 octobre 2022 à 20 h à la Halle aux Grains de Toulouse

  • J. Brahms : Ein deutsches Requiem

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