Concerts

Riccardo Muti et l’Orchestre National

Pour sa seconde visite à Toulouse, dans le cadre de la saison des Grands Interprètes, l’Orchestre National de France sera dirigé par le grand chef italien Riccardo Muti. Ce sera le 15 mars prochain, à la Halle-aux-Grains.

Le grand chef italien Riccardo Muti

Napolitain de naissance, Riccardo Muti fut le premier Italien à remporter le premier prix du concours de chef d’orchestre « Guido Cantelli », en 1967. Dès lors sa carrière a pris un essor irrésistible, aussi bien dans le domaine lyrique que dans celui de la musique symphonique. Il a occupé les plus hautes fonctions à la tête des orchestres les plus prestigieux du monde, du Wiener Philharmoniker au Philadelphia Orchestra, où il a succédé à Eugene Ormandy, en passant par l’Orchestre Philharmonique de Londres, à la suite de Otto Klemperer.

Son nom reste lié au Teatro alla Scala, de Milan, dont il a exercé les fonctions de directeur musical de 1986 à 2005. Le festival de Salzbourg l’a accueilli pendant plus de trente ans et le Mozarteum de la ville lui a décerné la Médaille d’Argent, la plus haute distinction jamais reçue par un interprète mozartien.

C’est précisément dans le répertoire classique de la Vienne du tournant des 18ème et 19ème siècles que Riccardo Muti dirigera à Toulouse l’Orchestre National de France avec lequel il conserve des liens privilégiés. Haydn, Mozart et Salieri sont inscrits au programme.

Ces trois compositeurs ont d’ailleurs été très liés du temps de la splendeur de cette « première Ecole de Vienne » qui a vu fleurir les musiques les plus raffinées. Haydn et Mozart se vouaient une grande admiration réciproque, le premier qualifiant son cadet de plus grand compositeur de son temps. Quant à Antonio Salieri, que la petite histoire a accusé à tort d’avoir provoqué la mort de Mozart, il a toujours manifesté pour le jeune prodige un grand respect teinté d’envie.
Deux symphonies de Haydn, la 39ème (The Fist) et la 89ème, seront exécutées avec la 25ème symphonie de Mozart et la musique de ballet de l’Opéra « L’Europa riconosciuta », d’Antonio Salieri.

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