Concerts

Maxim Vengerov et Lilya Zilberstein

Deux grands solistes russes animent, le 18 novembre prochain, le troisième concert de la saison des Grands Interprètes : le violoniste Maxim Vengerov et la pianiste Lilya Zilberstein.

Maxim Vengerov, enfant prodige de l’archet, a magnifiquement su passer de ce stade parfois éphémère à celui d’artiste de premier plan. Originaire de Sibérie (Novosibirsk), il remporte à l’âge de dix ans seulement le premier prix du concours Wieniawski Junior. Outre les multiples récompenses internationales qui jalonnent sa carrière ainsi que ses nombreux succès en concert et au disque, Maxim Vengerov s’investit dans diverses actions humanitaires.

En 1997, à l’âge de 27 ans, il devient le premier musicien classique nommé ambassadeur de l’UNICEF. A ce titre, il mène des actions de collecte de fonds pour aider les enfants d’Uganda, de Harlem, de Thaïlande et du Kosovo.

Depuis peu, Maxim Vengerov aborde, outre le grand répertoire romantique sur son Stradivarius « Kreutzer », le répertoire ancien sur violon baroque. Multipliant les facettes de son talent de musicien, il se lance également dans la direction d’orchestre et l’improvisation.

Sa compatriote Lilya Zylberstein, native de Moscou, a connu la célébrité grâce à son éclatante victoire lors du prestigieux concours international de piano Busoni 1987. Depuis, elle mène une brillante carrière qui a connu un tournant décisif en 1991 grâce à Claudio Abbado, enthousiasmé par son jeu, qui l’a invitée pour jouer et enregistrer le 2ème concerto pour piano de Rachmaninov. Ses nombreux succès discographiques ont culminé en 1999 avec l’enregistrement d’une intégrale Chopin. Déjà présente à Toulouse lors du festival Piano aux Jacobins, elle revient donc dans la Ville Rose, en compagnie de Maxim Vengerov pour un programme riche et original.

Deux œuvres classiques ouvrent ce programme : l’Adagio pour violon et piano K 261, de Mozart et la sonate n° 7 en ut mineur de Beethoven. La musique russe sera présente avec la sonate n° 1 op. 80, de Prokofiev, et la transcription pour violon et piano signée Tzyganov de dix des 24 Préludes pour piano de Chostakovitch.

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