Concerts

L’Orchestre national du Capitole reçoit Thierry Fischer et Jean-Guihen Queyras

Thierry Fischer Conductor Photo: Marco Borggreve

Le 28 mars prochain, la Halle aux Grains retrouve son Orchestre national du Capitole dans un programme musical qui a dû être modifié. Le chef d’orchestre italien Riccardo Minasi, qui devait diriger ce concert, a été contraint d’annuler sa venue. Il est remplacé par le chef suisse Thierry Fischer. Le violoncelliste français Jean-Guihen Queyras, initialement prévu reste le soliste du concert. Le programme a également dû être modifié. Il réunit des œuvres de Mozart, Schumann et Beethoven.

Rappelons que du 4 au 13 mars 2025, notre formation symphonique toulousaine et son directeur musical Tarmo Peltokoski ont effectué une vaste tournée européenne. Elle a débuté par un concert à la Philharmonie de Paris et s’est prolongée par une série de six concerts en Allemagne : Berlin, Dortmund, Freiburg, Hambourg, Cologne, Düsseldorf les ont accueillis et ont pu apprécier les grandes qualités de nos musiciens.

Après le concert Happy Hour du 22 mars autour du trombone, la saison de l’Orchestre se poursuit en compagnie des deux invités que sont le chef d’orchestre suisse Thierry Fischer et le violoncelliste français Jean-Guihen Queyras.

Thierry Fischer est né en Rhodésie du Nord (Zambie). Il a étudié la flûte avec Aurèle Nicolet et est devenu le flûtiste principal de l’opéra d’État de Hambourg et de celui de Zurich, où il a travaillé avec Nikolaus Harnoncourt. Il a dirigé ses premiers concerts au sein du Chamber Orchestra of Europe où il était flûtiste principal sous la direction de Claudio Abbado. Il a également dirigé pendant cinq ans l’Orchestre de chambre de Genève. Après avoir été chef principal de l’orchestre national du pays de Galles (2006-2012), il est devenu directeur musical de l’orchestre symphonique d’Utah (2010-2016). Depuis 2020, Thierry Fischer occupe le poste de directeur musical de l’Orchestre symphonique d’État de São Paulo (Osesp) au Brésil].

Le violoncelliste français Jean-Guihen Queyras – Photo Roman Drits –

Le soliste de la soirée sera le grand violoncelliste Jean-Guihen Queyras, déjà accueilli et apprécié à Toulouse. Né en 1967 à Montréal, il a longtemps été violoncelliste soliste de l’Ensemble Intercontemporain alors dirigé par Pierre Boulez. Sa formation au sein de cet Ensemble n’a pas empêché la diversité de son répertoire de violoncelliste, qui va de Bach, Haydn, Dvořák aux grandes œuvres du XXe siècle de Bartók et Britten, jusqu’aux grands contemporains comme Kurtág, Boulez et Dutilleux. Il a également créé les concertos pour violoncelle de jeunes compositeurs comme Ivan Fedele, Gilbert Amy, Bruno Mantovani et Philippe Schœller.

Le nouveau programme de ce concert du 28 mars réunit l’Ouverture de l’opéra La Clémence de Titus, de Wolfgang Amadeus Mozart, le Concerto pour violoncelle et orchestre de Robert Schumann et la Symphonie n° 8 de Ludwig van Beethoven.

Serge Chauzy

Informations et réservations : https://onct.toulouse.fr/agenda/thierry-fischer-jean-guihen-queyras/

Partager

Dans la tête du running back
La construction du récit est superbe et sa lecture en est totalement fascinante.
Dvořák et Dohnányi au programme des Clefs de Saint-Pierre
Le 31 mars dernier, les Clefs de Saint-Pierre avaient choisi d’explorer le riche répertoire des musiques d’Europe Centrale.
Maxim Emelyanychev retrouve l’Orchestre national du Capitole
Le 4 avril prochain, Maxim Emelyanychev revient à Toulouse dans un double rôle de chef d’orchestre et de pianiste.
Erik Satie, sa vie son œuvre…
Dans son nouveau spectacle intitulé Piano en forme de poire, Stéphane Delincak, pianiste et directeur artistique de l’ensemble A bout de souffle, mêle musique et paroles au Théâtre du Pavé.
Jean-Guihen Queyras, le violoncelle impérial
Le concert donné le 28 mars par l’Orchestre national du Capitole était dirigé par Thierry Fischer, avec la participation du grand violoncelliste Jean-Guihen Queyras.
BALLET DU CAPITOLE – VOUS CHANTIEZ ? EH BIEN DANSEZ MAINTENANT !
De la tendresse de Brel, à la sombre poésie de Barbara, jusqu’à la fougue de l’Italie du Sud, place à la chanson. La cadre de la Halle aux Grains accueillait avec ces Chansons dansées, quelques-uns des plus beaux textes de la chanson de langue française, et la musique vibrante