Concerts

L’Europe centrale aux Clefs de Saint-Pierre

Les musiciens du quatuor à cordes. De gauche à droite : Juliette Gil, Pierre Gil, Kristi Gjezi, Eléonore Epp - Photo Florence Fourcassié -

Le lundi 31 mars prochain, l’auditorium Saint-Pierre des Cuisines reçoit le concert de printemps de la 25ème saison de musique de chambre organisée par les membres de l’Orchestre national du Capitole. Quatre de ces musiciens des pupitres de cordes et un pianiste proposent un programme original d’œuvres représentatives de la Mitteleuropa.

Le désir des musiciens de l’Orchestre national du Capitole de s’investir dans la pratique de la musique de chambre ne cesse de se renouveler au travers de la série des Clefs de Saint-Pierre en proposant des rencontres sur des thèmes originaux et très divers. Le quatrième concert de la présente saison se focalise sur un répertoire lié aux productions musicales d’Europe centrale.

Antonín Dvořák et Ernst Von Dohnányi sont des représentants significatifs de cet esprit aux facteurs multiples. La nostalgie liée à ce que l’on a coutume d’appeler l’âme slave s’accompagne aussi d’un sens profond de la danse et de ses spécificités rythmiques.

Deux grandes œuvres sont inscrites au programme de ce concert du 31 mars prochain, deux pièces pour piano et cordes : le Quintette pour piano et cordes n° 2 op. 81 en la majeur d’Antonín Dvořák et le Quintette pour piano et cordes n° 1 en do mineur d’Ernst Von Dohnányi.

Le premier a été composé par Antonín Dvořák entre août et octobre 1887 lors de son séjour à Vysoká en Bohême. C’est la deuxième et dernière fois que le compositeur s’essaye dans ce genre, sa première tentative étant l’opus 5, une œuvre de jeunesse. Ce quintette, composé de quatre mouvements, a été créé le 6 janvier 1888 à l’occasion d’un des concerts organisés par l’association d’artistes «  Umělecká beseda », au Rudolfinum de Prague.

Le Quintette d’Ernst Von Dohnányi a été composé en 1895 alors que l’auteur était encore élève à l’Académie des Beaux-arts de Budapest. Il a été créé la même année à Budapest avec le compositeur au piano. Il comporte lui aussi quatre mouvements contrastés.

Cinq musiciens interprèteront ces deux œuvres. Les membres du quatuor à cordes sont bien connus des habitués des concerts de l’Orchestre national du Capitole. Il s’agit des violonistes Kristi Gjezi et Eléonore Epp, de l’altiste Juliette Gil et du violoncelliste Pierre Gil. Le pianiste Thibaud Epp, diplômé du CRR de Strasbourg et du CNSM de Paris, se joindra à eux.

Un grand concert en perspective !

Serge Chauzy

Programme du concert :

Antonín Dvořák : Quintette pour piano et cordes n° 2 op. 81 en la majeur

Ernst Von Dohnányi : Quintette pour piano et cordes n° 1 en do mineur

Les musiciens :

Kristi GJEZI, Eléonore EPP, violons

Juliette GIL, alto

Pierre GIL, violoncelle

Thibaud EPP, piano

Informations et réservations : https://lesclefsdesaintpierre.org/programmation/parfums-d-europe-centrale/

Partager

Erik Satie, sa vie son œuvre…
Dans son nouveau spectacle intitulé Piano en forme de poire, Stéphane Delincak, pianiste et directeur artistique de l’ensemble A bout de souffle, mêle musique et paroles au Théâtre du Pavé.
Jean-Guihen Queyras, le violoncelle impérial
Le concert donné le 28 mars par l’Orchestre national du Capitole était dirigé par Thierry Fischer, avec la participation du grand violoncelliste Jean-Guihen Queyras.
BALLET DU CAPITOLE – VOUS CHANTIEZ ? EH BIEN DANSEZ MAINTENANT !
De la tendresse de Brel, à la sombre poésie de Barbara, jusqu’à la fougue de l’Italie du Sud, place à la chanson. La cadre de la Halle aux Grains accueillait avec ces Chansons dansées, quelques-uns des plus beaux textes de la chanson de langue française, et la musique vibrante
Beethoven tout feu tout flamme
Le 26 mars dernier, la saison des Grands Interprètes recevait l’un des grands orchestres européens dirigé par le pianiste Sunwook Kim.
Les débuts de José Miguel Pérez-Sierra au Capitole de Toulouse.
« Depuis un demi-millénaire, tous les ouvrages lyriques sont connectés entre eux »
Norma est toujours un grand rendez-vous
Un véritable festin de mélodies sublimes, d’airs, de duos, de trios, d’ensembles se situant sur des sommets inviolés de la création lyrique.