Le 13 mars prochain, les Grands Interprètes reçoivent la fine fleur de la musique d’aujourd’hui : Pierre Boulez et l’Ensemble Intercontemporain qui réunit 31 solistes avec pour mission la diffusion de la musique du XXème siècle à nos jours.
Pierre Boulez, fondateur de l’Ensemble Intercontemporain
(© Clive Barda / DG)
Né en 1925 à Montbrison, Pierre Boulez occupe depuis bien longtemps une position de premier plan dans la création musicale contemporaine. Après avoir fondé en 1954 les concerts du Domaine Musical qu’il a dirigés jusqu’en 1967, Pierre Boulez a créé en 1976 l’Institut de Recherche et Coordination acoustique/musique (IRCAM) et l’Ensemble Intercontemporain. Théoricien de la composition musicale, il mène également une carrière de chef d’orchestre à la tête des plus prestigieuses institutions musicales du monde. Il a été nommé en 1971 chef permanent du BBC Symphony Orchestra et directeur musical du New York Philharmonic Orchestra.
Il partage depuis ses activités entre la direction d’orchestre et la composition.
L’Ensemble Intercontemporain, constitué de musiciens permanents et qui bénéficie d’une structure à géométrie variable est actuellement placés sous la direction musicale de Susanna Mälkki. En résidence à la Cité de la musique à Paris depuis 1995, l’Ensemble se produit et enregistre en France et à l’étranger où il est invité par de grands festivals internationaux.
Le programme du concert du 13 mars associe deux compositeurs que l’on a très rarement l’occasion de rapprocher : Wolfgang Amadeus Mozart et Alban Berg. Néanmoins, les deux œuvres inscrites possèdent en commun leur formation instrumentale. La « Gran Partita » de Mozart, vaste et somptueuse sérénade, est écrite pour un ensemble de 13 instruments à vent, alors que le Concerto de Chambre, de Berg, réunit un piano, un violon et également 13 instruments à vent. La confrontation au-delà des siècles promet d’être passionnante.
Deux solistes d’exception sont conviés à cette occasion : la pianiste japonaise Mitsuko Ushida, grande mozartienne, mais également interprète de Schönberg, et le violoniste allemand Christian Tetzlaff qui revient à Toulouse après sa brûlante interprétation ici du concerto de Brahms.