Concerts

Les invités des Passions

Le 6 décembre prochain, pour le troisième concert de sa saison, l’orchestre Les Passions passe le relai musical à ses invités espagnols. A 16 h, en l’église Saint-Aubin, ce seront deux très beaux ensembles ibériques qui se produiront, à l’invitation conjointe de Jean-Marc Andrieu, directeur musical des Passions, et de l’Institut Cervantès. La Capella de Ministrers et le Almodi Cor de Cambra, placés sous la direction de Carles Magraner seront les interprètes du mythique « Requiem » de Tomás Luis de Victoria.

L’ensemble espagnol « Capella de Ministrers »

Fondé à Valence en 1987, l’ensemble Capella de Ministrers s’est donné comme tâche de servir le très riche patrimoine musical espagnol qui s’étend du Moyen Âge jusqu’au 19ème siècle. Les nombreux concerts donnés par cette formation ont établi sa réputation de qualité et de ferveur musicale. De nombreux prix émanant de la presse spécialisée ou des organismes officiels, lui ont été attribués, comme celui de la meilleure production d’enregistrement du Ministère de la Culture et le prix « Importante » de l’Editorial Prensa Valenciana.

L’ensemble se produit régulièrement dans les meilleures salles d’Espagne, tels que l’Auditorio Nacional, le Palau de la Música de Valencia et le Palau de la Música Catalana. Il a également participé à plusieurs festivals prestigieux, tant en Espagne que dans le monde entier.

La Capella de Ministrers s’adjoint la jeune formation vocale Almodi Cor de Cambra, créée en 2002 et qui participe à de nombreux concerts et festivals. Associé depuis cette année à la Capella, ce chœur professionnel poursuit les mêmes buts musicaux de redécouverte du patrimoine ibérique, et au-delà, européen.

Ces interprètes viennent donc à Toulouse afin de faire revivre l’œuvre admirable d’un des plus grands compositeurs de la péninsule ibérique, Tomás Luis de Victoria, né en 1548 à Sanchidrián et mort à Madrid en 1611. Ce contemporain de Palestrina et de Monteverdi a consacré l’intégralité de son œuvre à la musique religieuse. Il composa son Officium defunctorum (Office pour les morts, ou Requiem) à l’occasion des funérailles de l’Impératrice Maria, sœur de Philippe II.

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