Concerts

Le retour du Quatuor Hagen

Découvert en France il y a bien longtemps par Xavier Darasse, fondateur des Arts Renaissants, qui l’invita à venir jouer dans le salon rouge du Musée des Augustins, le Quatuor Hagen est devenu au fil des ans l’un des plus prestigieux quatuors à cordes du moment. Ce magnifique ensemble réunit aujourd’hui trois frères et sœur, Lukas Hagen, violon, Veronika Hagen, alto et Clemens Hagen, violoncelle, ainsi que Rainer Schmitt, second violon.
Révélés en 1982 par leur victoire au Concours International de Quatuors de Portsmouth, présidé alors par Yehudi Menuhin, ces musiciens surdoués ont depuis mené une carrière impressionnante de sérieux, de qualité et d’audace.

Ils s’intéressent au répertoire le plus large qui concerne leur formation. Leurs concerts, comme les enregistrements qu’ils publient en exclusivité chez Deutsche Grammophon témoignent d’une approche originale et forte des grands cycles de quatuors de toutes les époques. Ils ont ainsi triomphé aussi bien dans l’intégrale des quatuors de Mozart qui vient de sortir chez DG, que dans celle des quatuors de Bartok. Ils abordent avec le même bonheur les œuvres de Haydn, de Beethoven, de Schubert, de Webern, de Janacek ou de Chostakovitch.
Les membres du Quatuor Hagen s’investissent également beaucoup dans l’enseignement qu’ils pratiquent tous.

Le concert toulousain de leur retour rassemble des chefs-d’œuvre incontestés. Le quatuor en sol majeur op. 33 n° 5 de Joseph Haydn qui ouvrira le concert fait partie d’un cycle de six partitions qui inspirèrent profondément Mozart. Le quatuor n° 10 en mi bémol majeur op. 74, de Beethoven, qui suivra, date de 1809, l’année du bombardement de Vienne et fut dédié au Prince Lobkowitz qui aida financièrement Beethoven. La seconde partie du concert sera consacrée au quatuor en fa majeur n° 3 op. 73 de Dimitri Chostakovitch. Datant de 1946, il permet au compositeur d’exprimer avec gravité son humeur sombre et inquiète, au lendemain d’une guerre terrible.

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