Concerts

Geneviève Laurenceau et Johan Farjot jouent Brahms

Le prochain concert du mardi de la salle bleue de l’Espace Croix-Baragnon s’insère dans le mois consacré à Brahms par l’institution toulousaine. Après les « Contes fantastiques, légendes et ballades » illustrés par le pianiste Philippe Cassard, le 9 novembre dernier, le concert du 16 novembre à 18 h 30 explorera la musique pour violon et piano du grand compositeur allemand.

Deux grands artistes seront les invités d’Alain Lacroix, directeur de l’Espace Croix-Baragnon : la violoniste Geneviève Laurenceau et le pianiste Johan Farjot. Ces deux amis, très impliqués dans la pratique de la musique d’aujourd’hui notamment au sein de l’ensemble « Contraste », possèdent ce sens aigu du jeu collectif.

Genevière Laurenceau et Johan Farjot en duo

Geneviève Laurenceau, qui a conquis les Toulousains, heureux d’apprécier son talent comme premier violon supersoliste de leur Orchestre National du Capitole, est née à Strasbourg. Elle commence l’étude du violon à trois ans, et se produit dès l’âge de neuf ans avec l’Orchestre de Chambre Philharmonique de sa ville natale.

Ses études musicales l’amènent en Allemagne, à Fribourg en Brisgau, où elle entre à douze ans dans la fondation pour jeunes talents dirigée par Wolfgang Marschner, avant d’intégrer à dix-sept ans la classe de Zackhar Bron à la Musikhochschule de Lübeck, puis de Cologne. Après son diplôme, elle se perfectionne auprès de Jean-Jacques Kantorow au Conservatoire de Rotterdam. Elle est lauréate du Concours International de Novossibirsk, de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz, ainsi que du 5ème concours « Le Violon de l’Adami ».

Johan Farjot, quant à lui, débute ses études musicales dans sa ville natale, Saint-Etienne. Il poursuit ensuite sa formation au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient quatre premiers prix, bénéficiant entre autres des enseignements de Michael Levinas et de Thierry Escaich.

Il y suit actuellement la classe supérieure de Direction d’Orchestre, perfectionnant son activité de chef qui l’amène à diriger plusieurs formations en France et à l’étranger (Pologne, République Tchèque, Chine, Italie, Biélorussie). Il vient d’être nommé chef associé de l’Orchestre de la Sorbonne.

Parallèlement, son brillant parcours de musicologue agrégé le conduit à enseigner à l’Université et participer à de nombreux colloques et publications. Johan Farjot est l’invité de nombreux festivals en France et à l’étranger aux côtés de chambristes prestigieux.

De Johannes Brahms, les deux artistes joueront à l’Espace Croix-Baragnon les sonates pour violon et piano n° 1 et 3, ainsi que le juvénile Scherzo en mi bémol mineur. Leur récent enregistrement discographique de l’ensemble des trois sonates a été unanimement salué par la presse spécialisée. Un rendez-vous à ne pas manquer !

Partager

La séduisante saison 2025-2026 des Clefs de Saint-Pierre
Le 10 juin dernier les musiciens de l’Orchestre national du Capitole investis dans la nouvelle série des Clefs de Saint-Pierre et le président de l’association Internotes, Laurent Grégoire, ont dévoilé le riche contenu de cette 26ème saison.
Les Arts Renaissants : les belles rencontres de la saison 2025-2026
L’association toulousaine Les Arts Renaissants poursuit sa trajectoire d’exploration et de découverte d’un patrimoine musical d’une grande richesse.
Le concert exceptionnel de Musique au Palais
Ce dimanche 15 juin, l’association Musique au Palais organise un concert exceptionnel de musique de chambre dans le grand salon du Palais Niel.
« Passe ton Bach d’abord », improvisations et résurrection
La 17ème édition de Passe ton Bach d’abord, intitulée « À l’Improviste ! » vient de s’achever sur une triomphale présentation d’une troisième Passion que la plupart des auditeurs ont eu le bonheur de découvrir.
Le grand retour d’Adrienne Lecouvreur au Capitole de Toulouse
Un plateau royal pour conclure la saison 24/25 du Capitole
José Cura s’empare de Maurizio dans la reprise d’Adrienne Lecouvreur au Capitole
« Au Capitole, je suis sur une scène où le public aime encore le chant solaire et passionné à l’italienne » José Cura