Concerts

Festival magyar

Pour son prochain concert, le 11 février, l’association des Grands Interprètes invite à Toulouse le célèbre Budapest Festival Orchestra qui sera placé sous la direction de son co-fondateur Iván Fischer.

Ivan Fischer, directeur musical du Budapest Festival Orchestra
(photo BFO)

C’est en 1983 que le grand chef hongrois, associé au pianiste Zoltán Kocsis, décida de doter Budapest d’un nouvel orchestre symphonique de réputation internationale destiné à animer la vie musicale hongroise. L’orchestre se développa considérablement au point de devenir la phalange hongroise la plus demandée dans le monde, nouant des relations musicales avec les plus grands artistes du moment. En 2005, l’orchestre lance sa « Budapest Mahlerfest » et en 2008 son « marathon » annuel présentant chaque année un compositeur différent. L’orchestre accorde une place importante à la musique contemporaine, donnant des créations en Hongrie et dans le monde entier (Eötvös, Kurtág, Schönberg, Holliger, Copland, Adams, Dohnányi…). Il commande régulièrement de nouvelles œuvres.

Outre sa fonction de directeur musical du Budapest Festival Orchestra qu’il dirige depuis 25 ans, Iván Fischer est le chef principal de l’Orchestre Symphonique National de Washington D.C. et travaille avec les meilleurs orchestres symphoniques et maisons d’opéra au monde.

Pour son concert toulousain, la phalange hongroise a choisi de présenter un programme lié à la culture tzigane associant musique classique et musique traditionnelle hongroise. Une série d’improvisations tziganes ouvriront le concert grâce à la participation de trois artistes d’exception, les violonistes József Lendvay père et fils, et le joueur de cymbalum Oszkár Ökrös, tous trois solistes célèbres dans le monde entier.

Liszt et sa Rapsodie Hongroise n° 3, Brahms et des Danses Hongroises n° 1, 11 et 15, et les Chants Tziganes (Zigeunerweisen) de Sarasate précèderont l’exécution de la première symphonie de Brahms. On sait que Brahms fut toute sa vie fasciné par la musique tzigane qu’il introduisit dans ses œuvres les plus « sérieuses » conférant ainsi à cette belle tradition populaire ses lettres de noblesse.

Partager

BALLET NATIONAL DU CAPITOLE : LE RETOUR DE LA FILLE AUX YEUX D’ÉMAIL.
Coppélia – Natalia de Froberville – Ramiro Gomez Samon en répétition-  © David Herrero Coppélia revient sur la scène du Capitole ; elle nous était venue en 2016 de la main de Charles Jude, c’est une autre ancienne étoile de l’Opéra, Jean Guillaume Bart qui nous la ramène aujourd’hui.. Coppélia,
La grande dame du piano et son complice en musique
Le retour à Toulouse de Martha Argerich constitue toujours un événement musical particulier.
BALLET NATIONAL DU CAPITOLE – SAISON 2025-2026  
Pour sa   troisième saison à la direction du Ballet National du Capitole , Beate Vollack nous fait quatre propositions où l’on retrouve toutes les formes de danse, du classique au néo-classique et au contemporain. Certains ballets sont à revoir, d’autres sont des créations. Pour célébrer le cent cinquantième anniversaire
« On ne programme pas une saison pour d’autres raisons que l’émotion, le bonheur et l’élévation du public » Christophe Ghristi
La saison 25/26 est celle du désir
Les grandes ombres ont frémi
Le second cast de Norma marque l’histoire de cet opéra au Théâtre du Capitole
La nouvelle génération se fait entendre
Un Midi du Capitole particulièrement prometteur