Le 9 novembre prochain, le programme du concert de la saison de l’Orchestre national du Capitole réunit deux des plus grands compositeurs symphoniques allemands : Ludwig van Beethoven et Anton Bruckner. Pour en interpréter les œuvres, il est fait appel à deux musiciens déjà connus et appréciés des Toulousains : le chef et violoniste américain Joseph Swensen et le jeune pianiste français David Fray.
Joseph Swensen occupe actuellement les fonctions de chef d’orchestre honoraire de l’Orchestre de Chambre d’Ecosse après en avoir été le chef d’orchestre principal de 1996 à 2005. Il a également été chef d’orchestre principal invité et conseiller artistique de l’Orchestre de Chambre de Paris (auparavant dénommé Ensemble Orchestral de Paris) de 2009 à 2012, et de l’Opéra de Malmö de 2005 à 2011.
Le chef d’orchestre américain Joseph
Swensen
– Photo Jean-Baptiste Millot –
Le pianiste français David Fray
– Photo Paolo Roversi/Virgin Classics –
Né en 1981 à Tarbes, David Fray est nommé en 2004 « Jeune soliste de l’année » par la Commission des Radios Publiques Francophones, lauréat « Déclic » de l’Association Française d’Action Artistique et « Révélation classique de l’année » par l’ADAMI (Administration des Droits des Artistes et Musiciens Interprètes). Après avoir collaboré avec de nombreuses grandes formations internationales (Orchestre Métropolitain du Grand Montréal, Deutsche Kammerphilharmonie, Orchestre de Paris, Orchestre national de France, Orchestre philharmonique de New York, Philharmonia Orchestra de Londres, Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam…), il a effectué, pendant la saison 2011/2012, ses débuts aux Proms de Londres et s’est produit avec l’Orchestre philharmonique de Munich, ainsi que les Orchestres symphoniques de Bamberg et de São Paulo.
David Fray sera le soliste du 2ème concerto pour piano et orchestre de Beethoven. Cette partition de 1795 est en fait le premier des cinq concertos pour pianos. Elle fait appel pour la première fois à un orchestre relativement étoffé.
Joseph Swensen dirigera en seconde partie la belle et monumentale 4ème symphonie d’Anton Bruckner. Sous-titrée « Romantique » par le compositeur lui-même, elle veut évoquer « … des chevaliers qui s’élancent sur leurs fiers coursiers, … un enchantement de la forêt », autant de références au Wagner de Lohengrin et qui constituaient à cette époque l’essence même du romantisme.