Concerts

Belle alliance germano-anglo-russe

Le 4 février prochain, deux artistes de premier plan et l’un des plus beaux orchestres du moment sont les invités de la saison des Grands Interprètes. Le jeune chef russe Vladimir Jurowski sera ce soir-là, à la Halle-aux-Grains, à la tête du London Philharmonic Orchestra et le soliste de la soirée sera le grand violoniste allemand Christian Tetzlaff.

Vladimir Jurowski, fils de chef d’orchestre, né à Moscou, a effectué l’essentiel de ses études et de ses débuts en Allemagne. A partir de 1997, il a été invité dans les plus grandes maisons d’opéra du monde. Le Royal Opera House de Covent Garden, le Teatro La Fenice de Venise, l’Opéra Bastille, le Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, Le Mai Musical de Florence, le Rossini Opera Festival de Pesaro, le Festival d’Edimbourg, le Semperoper de Dresde, le Teatro Comunale de Bologne (où il fut Chef Principal de 2000 à 2003) l’ont reçu dans le plus large répertoire qui soit, de Rossini à Berg… En parallèle avec cette carrière de chef lyrique, Vladimir Jurowski dirige les grands orchestres actuels.

Le chef d’orchestre russe Vladimir Jurowski (photo Sheila Rock)

A partir de septembre 2007, Vladimir Jurowski est devenu le 12ème chef principal de l’Orchestre Philharmonique de Londres.

C’est avec cet orchestre qu’il sera à Toulouse le 4 février prochain. Créé en 1932 par Sir Thomas Beecham, cette belle phalange a connu à sa tête les plus prestigieux chefs de l’histoire, de Sir Adrian Boult, à Klaus Tennstedt, en passant par Sir John Pritchard, Bernard Haitink, ou Sir Georg Solti.

Le soliste du concert toulousain sera le célèbre violoniste allemand Christian Tetzlaff. Cet artiste discret, mais d’un pouvoir expressif et d’une probité musicale rare est acclamé dans le monde entier pour ses prestations d’un grand respect et en même temps d’une grande imagination créative. Comme soliste ou en formation de musique de chambre, Christian Tetzlaff aborde tous les répertoires, depuis Bach jusqu’à la musique d’aujourd’hui, avec la même passion et la même exigence.

Le programme du concert comporte deux chefs-d’œuvre emblématiques de la musique romantique, l’unique concerto pour violon et orchestre de Brahms et la 6ème et dernière symphonie, dite « Pathétique », de Tchaïkovski, qui conclut la trilogie du « fatum » (le destin) du grand compositeur russe.

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