Toulouse accueille une fois de plus le grand Alfred Brendel, l’un des plus prestigieux pianiste de notre temps. Né en 1931 en Moravie (devenue depuis République Tchèque), Alfred Brendel étudie très tôt le piano avec plusieurs professeurs dont le très célèbre Edwin Fischer. Mais dès l’âge de seize ans il vole de ses propres ailes. Il forge ainsi lui-même sa propre personnalité musicale. Vainqueur du prestigieux prix Busoni en 1949, il s’engage alors dans la carrière de virtuose du clavier.
Sa célébrité devient internationale à partir de 1960.
Il se consacre alors avec détermination à l’exploration des répertoires classiques et romantiques germaniques, Beethoven avant tout, mais également Mozart, Haydn, Schubert, Schumann. Son perfectionnisme le pousse à enregistrer à plusieurs reprises tout au long se sa carrière les grands cycles pianistiques, notamment l’intégrale des sonates de Beethoven.
Alfred Brendel, artiste complet, se passionne également pour la peinture, la littérature et la poésie, ce qui enrichit considérablement son approche des œuvres musicales.
Il sera donc le 11 novembre à Toulouse où il donnera un récital consacré à trois de ses compositeurs favoris. Deux sonates de Haydn, le premier compositeur à consacrer ce genre musical, encadreront le récital : la sonate en ré majeur, Hob. XVI 42, et la sonate en ut majeur, Hob. XVI 50. Sont également au programme la sonate D 894 de Schubert et deux œuvres de Mozart : la Fantaisie en ut mineur et le Rondo en la mineur.
