Concerts

Le luth en grand

L’avant dernier concert de la saison de l’orchestre Les Passions donne, le 20 mars prochain, carte blanche à l’un des luthistes les plus accomplis du moment, le Norvégien Rolf Lislevand. Grand par la taille comme par le talent, cet artiste recherché apporte sa contribution aux ensembles de musique ancienne qui occupent le devant de la scène baroque.

Né en 1961 à Oslo, Rolf Lislevand étudie la guitare classique à l’Académie de Musique de l’État de Norvège (de 1980 à 1984). Il entre ensuite à la célèbre Schola Cantorum Basiliensis (Suisse).

Il y poursuit ses études auprès de Hopkinson Smith et d’Eugène Dombois avant d’être invité par Jordi Savall à le rejoindre au sein de ses diverses formations : Hespèrion XX, La Capella Reial de Catalunya et Le Concert des Nations. Avec le chef catalan, il acquiert une parfaite connaissance de la musique française pour viole de gambe du XVIIe siècle.

Depuis 1987, Rolf Lislevand habite Vérone (Italie), où il s’attache à reconstituer une manière authentique de jouer la musique italienne de la première moitié du « Settecento ». Il s’investit avec autant de passion dans la carrière de soliste, d’accompagnateur et de pédagogue. Il a enseigné au sein du Département de Musique Ancienne Du Conservatoire National de Région de Toulouse et a été nommé, en 1993, professeur à la Staatliche Hochschule für Musik de Trossingen (Allemagne).

Ses enregistrements discographiques recueillent régulièrement récompenses et prix divers. Il vient de publier, chez Naïve, un très bel album consacré à la musique pour luth et mandoline de Vivaldi.

Au programme de son concert toulousain du 20 mars (à 20 h 30, en la chapelle Sainte-Anne), sont inscrits une sélection de pièces pour luth de John Dowland, des intermèdes, extraits de masques et danses, de John Adson, John Playford, Thomas Hume et Henry Purcell, ainsi que des pièces extraites du MS Board.

Rolf Lislevand sera entouré de Jean-Marc Andrieu, à la flûte à bec, d’Etienne Mangot, à la viole de gambe, et de Yasuko Bouvard, au clavecin.

Serge Chauzy

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