Concerts

Cordes romantiques

La prochaine série de concerts d’abonnement de l’Orchestre de Chambre de Toulouse offre un beau panorama de musiques romantiques. Trois compositeurs, trois œuvres typiques de l’identité de chacun d’eux, trois styles bien distincts composent le programme présenté sous la direction de Gilles Colliard les 13 et 14 novembre à l’auditorium Saint-Pierre des Cuisines, les 15 et 16 novembre à la salle L’Escale de Tournefeuille.
Mendelssohn, Grieg et Dvořák présentent trois aspects bien différents de la période romantique. On sait que le jeune Felix Mendelssohn fut un surdoué. De 12 à 16 ans, avant de s’attaquer à la composition de ses cinq grandes symphonies, il n’en conçut pas moins douze symphonies pour cordes. Douze partitions pleines de fraîcheur et d’ardeur. L’OCT jouera en ouverture la symphonie n° 11, prélude à une œuvre incroyablement riche et nombreuse rassemblée en moins de trente-huit ans d’une vie trop tôt brisée.

L’Orchestre de Chambre de Toulouse à l’auditorium Saint-Pierre des Cuisines

– Photo Classictoulouse –

Le Norvégien Edvard Grieg puise une grande partie de son inspiration dans la musique populaire de son pays. En novembre 1884, il a à peine plus de quarante ans, il compose une suite pour piano pour célébrer le bicentenaire de la naissance de Ludvig Holberg, philosophe, écrivain et humoriste danois. Lorsqu’il transcrit cette partition pour orchestre à cordes, il lui donne le titre de « Suite Holberg dans le goût ancien ». L’inspiration se veut fidèle aux suites de danses de l’époque baroque : Bach, Haendel, Telemann ou même Rameau.

Enfin, c’est au Dvořák de la période américaine que le concert rend hommage. Quel destin pour ce fils d’aubergiste qui, devenu apprenti boucher, se contentait, enfant, de divertir avec son violon les clients de l’auberge familiale ! À sa mort en 1904, il est devenu un héros national ! Il faut dire que sa musique puise au plus profond des racines populaires et que chacun en Bohême s’y reconnaît. Son Quatuor Américain est son œuvre la plus célèbre, juste après sa Symphonie du Nouveau Monde, composée pratiquement en même temps. Écrit en seize jours à Spilville en Iowa, le quatuor est marqué par la rencontre de Dvořák avec la musique noire qu’on chante dans les églises. Il y développe avec bonheur un métissage musical mêlant les inflexions propres à la musique de sa Bohême natale et celle de la « Soul music ».

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