Dimanche 11 octobre à 17 h en la cathédrale Saint-Etienne, l’édition 2009 du festival « Toulouse les Orgues » parie sur la découverte. En partenariat avec le Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse, il propose un programme exceptionnel d’œuvres en création mondiale ou locale.
Le chef d’orchestre pianiste,
organiste et compositeur
Pieter Jelle de Boer
En première audition toulousaine, nous pourrons découvrir deux partitions de Pierre Farago : « Und trotzdem… » (2002) et « Nächtlich geschürzt » (2004). Né en 1969 à Caen Pierre Farago a suivi des études conjointes de piano, de clavecin avec Huguette Dreyfuss et d’orgue avec André Isoir et Michel Chapuis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où il a obtenu quatre premiers prix (orgue, harmonie, contrepoint et orchestration).
Du compositeur toulousain Guy-Olivier Ferla sera également créé « Après le cantique », partition pour flûte et orgue, imaginée autour du poème de Salomon. Guy-Olivier Ferla a obtenu le premier prix de composition de l’Ecole Supérieure de Cracovie, dans la classe de Krzysztof Penderecki.
La création mondiale inscrite au programme de ce concert sera celle des « Danses concertantes » pour six cuivres, quatre percussions et orgue, du Néerlandais Pieter Jelle de Boer, jeune compositeur surdoué, également pianiste, chef d’orchestre et organiste. Elève notamment de Murray Perahia, de Gilbert Amy et de Jean Boyer, Pieter Jelle de Boer est actuellement chef associé de l’ensemble vocal « Accentus », chef assistant de l’Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine et directeur artistique du festival de musique de chambre « A fleur de note » depuis 2008.
Il dirigera le concert du 11 octobre qui bénéficiera en outre de la participation de la flûtiste brésilienne Raquele Magalhães, flûte solo de l’Orchestre Philharmonique de Shangaï, et de l’organiste Anne-Gaëlle Chanon, premier prix en 2005 du 9ème concours international d’orgue Xavier Darasse.
Les « Danses concertantes » de Pieter Jelle de Boer, basées sur la combinaison de l’harmonie, « terrain des émotions humaines », et du rythme « qui relie la musique aux fondations de la vie même », seront interprétées avec la participation de l’Ensemble de Cuivres et de Percussions du Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse.