Après l’énorme succès de la saison dernière, « Don Quichotte » revient sur la scène du Capitole, pour notre plus grand bonheur.

Breno Bittencourt et Maria Gutierrez

(Photo David Herrero)

S’il est un ballet dont tous les amateurs de danse connaissent le nom c’est bien « Don Quichotte », non pas pour le ballet lui-même, mais pour son célébrissime pas de deux, figure obligée de presque tous les concours ou galas de danse.

Connu tardivement du public français, qui dut attendre 1972 et la troupe du Bolchoï pour le découvrir, ce ballet fut créé en décembre 1896 par Marius Petipa, sur une musique de Ludwig Minkus.

Bien que portant le nom de l’illustre Chevalier de Miguel de Cervantes, cette œuvre nous conte les amours contrariées mais finalement heureuses, du barbier Basile et de la jolie Kitri, héros de l’un des chapitres du roman, « Las bodas de Camacho ». Dans ce ballet haut en couleur, ne cherchez pas de créatures éthérées, ni Willis, ni Sylphides s’envolant dans les cintres.

Tout est fougue, jeunesse et enthousiasme. Nanette Glushak, dans sa version créée pour le Ballet du Capitole la saison dernière, use d’une palette délibérément hispanique, accentue la vivacité des danses, et donne un rôle plus important et dramatique au Chevalier à la Triste Figure, qui dans les versions antérieures, n’était que prétexte et justification du titre. C’est à María Gutierrez et Breno Bittencourt qu’elle a confié les rôles de Kitri et Basile. Tous deux abordent l’œuvre de façon jubilatoire, se jouant des difficultés démoniaques de la chorégraphie (en particulier dans l’acte du mariage) avec une facilité et une fluidité déconcertantes. Nous aurons le bonheur, rare et d’autant plus apprécié, de retrouver dans la fosse l’orchestre du Capitole sous la baguette du chef mexicain Enrique Carreon Redondo. Les décors et costumes, signés respectivement de Emilio Carcano et Joop Stokvis, participent à la féerie de ce spectacle.

Partager

De Claude Debussy à Gustav Mahler, en passant par Ernest Bloch
Le 27 février prochain, Tarmo Peltokoski propose un concert dont le programme musical mêle musiques française et germanique.
Claire Roserot de Melin, Chevalier des Arts et Lettres
« Dire que le spectacle vivant se meurt n’est pas d’actualité au Capitole » Claire Roserot de Melin
CIE ILLICITE – BAYONNE  – UN «LAC » REVISITÉ
  La CIE Illicite que dirige de main de maître son directeur et chorégraphe, Fabio Lopez, depuis maintenant 10 ans, continue de grandir dans le respect d’un travail académique nourri aux fondements de la danse classique, mais étoffant aussi son répertoire d’un vocabulaire plus contemporain, faisant appel à des
Concert en dialogue entre W. A. Mozart et R. Strauss
Le 20 février prochain, Tarmo Peltokoski, directeur musical de l’Orchestre national du Capitole, propose d’associer la musique de Wolfgang Amadeus Mozart et celle de Richard Strauss.
La sublime noirceur de Chostakovitch
Le cinquantenaire de la disparition de Chostakovitch a été célébré par Les Grands Interprètes lors du concert du 10 février dernier.
L’Espagne rêvée de Maurice Ravel, l’Espagne vécue de Manuel de Falla
La célébration des 150 ans de la naissance de Maurice Ravel a permis de retrouver à Toulouse le grand chef catalan Josep Pons et le pianiste espagnol Javier Perianes.