Ballet de la fin du romantisme, certainement l’un des plus dansés du répertoire, Coppélia reste un ouvrage essentiel qui enchante grands et petits car on y retrouve la virtuosité et la pantomime, la mise en valeur des duos et des ensembles sur une musique que tout le monde reconnaît.
Coppélia – Evelyne Spagnol et Breno Bettencourt
(Photo David Herrero)
L’argument de cette œuvre fut inspiré à Charles Nuitter par un conte d’Hoffmann, mis en musique par Léo Delibes et chorégraphié par Arthur Saint Léon, pour l’Opéra de Paris en 1870. C’est la version de Nanette Glushak, d’après la chorégraphie du cubain Enrique Martinez, que nous déjà pu apprécier en 2008, qui sera donnée ici. Plus technique, mettant mieux en valeur le corps de ballet, l’écriture de ce ballet dose parfaitement la danse académique, la danse de caractère, la pantomime et la comédie. María Gutiérrez et Maki Matsuoka danseront tour à tour le rôle de Swanilda-Coppélia avec pour partenaires Kasbek Akhmedyarov et Valerio Mangianti. Nous retrouverons à la baguette le chef mexicain Enrique Carreon-Robledo, qui avait déjà dirigé cette production, mais cette fois-ci il sera à la tête de l’Orchestre de Chambre de Toulouse.
Ce spectacle aura lieu au Casino Théâtre Barrière, qui décidemment est une salle qui se prête à merveille à la Danse.