Le samedi 1er mars prochain, à 20h30, un événement musical exceptionnel se déroulera dans ce lieu devenu mythique. La Halle de la Machine recevra la visite hautement musicale de l’Orchestre national du Capitole. A deux pas de l’aérodrome de Montaudran, ce concert célèbrera l’envol de l’Orchestre pour une grande tournée européenne.
Sous la baguette de son Directeur musical, Tarmo Peltokoski, la grande formation symphonique toulousaine présentera ce soir-là un programme musical haut en couleurs et contrasté sous le regard de l’imposant Minotaure, 14 mètres de haut, fier gardien de la Halle de la Machine ! La soirée s’ouvrira avec le sublime Concerto pour violon et orchestre n°3 de Mozart, interprété en soliste par le jeune et virtuose Daniel Lozakovich, un familier de grand talent de la Halle… aux grains. Sous la direction de Tarmo Peltokoski, l’Orchestre s’investira ensuite dans la majestueuse Symphonie n°4 « Romantique » d’Anton Bruckner, tout imprégnée de légende médiévale.
Le Concerto pour violon n° 3 en sol majeur K. 216 de Mozart, composé à Salzbourg en 1775, s’inscrit dans le style galant transcendé par une invention mélodique inépuisable et une profondeur d’expression d’une grande sensibilité. Le concerto est construit en trois mouvements : Allegro, en sol majeur, Adagio, en ré majeur, Rondeau : allegro, en sol majeur.
Le violoniste suédois Daniel Lozakovich, né le 1er avril 2001 à Stockholm, a commencé à étudier le violon à l’âge de sept ans. Il a étudié à la Hochschule für Musik Karlsruhe, en Allemagne. Très tôt, il a débuté sa carrière soliste auprès des Virtuoses de Moscou et de Vladimir Spivakov. A 23 ans, Daniel Lozakovich est un violoniste très demandé. Il a fait preuve d’une maturité exceptionnelle dès son jeune âge, alliant une sonorité chaleureuse et élégante à sa technique remarquable.
La Symphonie n° 4 en mi bémol majeur dite « Romantique », a été écrite par Anton Bruckner en 1874 et reste avec la 7e et la 8e l’une de ses plus célèbres symphonies. Le titre « Romantique » a été donné par le compositeur lui-même. Il a annoté plusieurs passages : Ville médiévale, chevaliers se lançant au-dehors sur de fiers chevaux pour le premier mouvement, Amour repoussé pour le second, Danse pour le repas de chasse pour le troisième… Seul le quatrième et dernier mouvement n’a pas de sous-titre littéral.
En proie au doute compositionnel, Anton Bruckner a révisé cette partition maintes et maintes fois. Il l’achève en 1874, compose un nouveau final en 1880 mais toujours insatisfait, retouche son travail un an plus tard.
La Quatrième Symphonie occupe vraiment une place particulière dans l’œuvre symphonique d’Anton Bruckner.
Serge Chauzy
Informations et réservations : https://onct.toulouse.fr/tarmo-peltokoski-7817634/
