Concerts

De Mahler à Poulenc

Le prochain concert d’abonnement de l’Orchestre national du Capitole présenté deux fois les 10 et 11 décembre, confronte deux compositeurs que (presque) tout semble séparer. Gustav Mahler met la tragédie humaine en musique, alors que Francis Poulenc (Poupoule pour ses amis !) est réputé pour sa double personnalité de moine et de voyou.

Les pianistes Katia et Marielle Labèque @Coco

La 5ème symphonie en do dièse mineur, du premier, inaugure la trilogie des symphonies purement instrumentales, après avoir imaginé et composé trois chefs-d’œuvre intégrant ou associant la voix (chœur et/ou soliste) à l’orchestre. S’ouvrant sur une marche funèbre, la partition en cinq mouvements, s’achève sur une explosion dont on ne sait si elle illustre un triomphe ou une apocalypse. Et ceci après un emblématique Adagietto dont le cinéma à fait la célébrité.

Le chef espagnol Josep Pons

(Photo A. Bofill)

Dans son concerto pour deux pianos et orchestre, Poulenc manie aussi bien l’ironie légère que la poésie subtile. Virtuose et expressive, son œuvre fut composé à la demande de la princesse Edmond de Polignac pendant l’été de 1932. Sa première audition eut lieu au Festival international de musique de Venise la même année. Le compositeur et son ami Jacques Février jouaient en soliste avec l’Orchestre de la Scala de Milan dirigé par Désiré Defauw.

Le chef d’orchestre espagnol Josep Pons, chef principal et directeur artistique de l’Orchestre national d’Espagne et chef principal associé du Liceo de Barcelone sera de retour à Toulouse pour l’occasion. Déjà présent à deux reprises au cours de la saison dernière, il retrouvera donc l’Orchestre national du Capitole avec lequel se sont noués des liens musicaux.

Pour la partie soliste du concerto de Poulenc, Toulouse retrouve le célèbre duo des sœurs Labèque. La prestigieuse carrière de Katia et Marielle Labèque les conduit à explorer un vaste répertoire qui s’étend de Bach sur instruments anciens aux compositeurs contemporains du XXIème siècle. Leur audace musicale, leur accomplissement artistique ont été célébrés par l’attribution d’une « Victoire d’honneur » aux Victoires de la Musique Classique 2009.

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