Le jeudi 11 décembre à 20 h à la Halle aux grains de Toulouse, l’Orchestre national du Capitole présente un concert exceptionnel. Il sera dirigé par le chef d’orchestre espagnol Roberto Forés Veses et la soliste de la soirée sera la grande mezzo-soprano Marianne Crebassa. Un programme musical riche et ouvert fera la part belle aux compositeurs postromantiques de l’Europe du Nord.
Roberto Forés Veses a étudié la direction d’orchestre à l’Accademia Musicale Pescarese (Italie) et à l’Académie Sibelius d’Helsinki où il a obtenu son diplôme de direction d’orchestre. Il a reçu plusieurs récompenses internationales et collabore avec de nombreuses institutions symphoniques et lyriques de premier plan.
Née à Béziers, Marianne Crebassa a commencé l’étude du piano à l’École de musique d’Agde et au Conservatoire de Sète, puis elle a débuté l’apprentissage du chant au Conservatoire de Montpellier, où elle a étudié aussi la musicologie. Elle est souvent l’invitée du Festival de Radio France et Montpellier et se produit dans les plus prestigieuses institutions internationales. Son vaste répertoire va de Mozart à Debussy, en passant par Berlioz, Rossini, sans oublier la musique d’aujourd’hui.

Voilà une dizaine d’années que l’Orchestre national du Capitole invite régulièrement Marianne Crebassa, avec qui il a enregistré un album espagnol intitulé Séguedilles.
Le programme musical du concert du 11 décembre prochain s’ouvrira sur une création française intitulée Mosaïcs, de la compositrice finlandaise Outi Tarkiainen, née en 1985. Cette œuvre qui date de 2021, s’inspire d’un projet collaboratif lié au changement climatique. Une préoccupation particulièrement actuelle.
Deux œuvres du début du XXème siècle, imprégnées de tragédie, complèteront ce programme. Les Kindertotenlieder (Chants sur la mort des enfants) sont un cycle de cinq lieder pour voix et orchestre composé par Gustav Mahler de 1901 à 1904 sur des poèmes de l’écrivain allemand Friedrich Rückert, à la suite de la mort de deux de ses enfants. Comme une malédiction attachée à cette œuvre, Mahler lui-même connut peu après le même deuil.
La Symphonie n°5 du compositeur finlandais Jean Sibelius, entamée en 1914 et achevée en 1919 après plusieurs révisions, trahit les bouleversements du monde et de la vie du compositeur tout en révélant sa foi en un avenir meilleur.
Serge Chauzy
Programme
- Outi Tarkiainen (née en 1985) : Mosaïcs
- Gustav Mahler (1860-1911) : Kindertotenlieder
- Jean Sibelius (1865-1957) : Symphonie n°5
Réservations : www.onct.toulouse.fr – Tél. : 05 61 63 13 13
Tarifs : de 8 € à 68 €
