On doit au cinéaste Bruno Monsaingeon une somme de grands films consacrés aux musiciens les plus significatifs de notre époque. Glenn Gould fut son sujet favori. Au printemps 2003, il entendit en Angleterre un jeune violoniste russe de seize ans, Valeriy Sokolov, qui lui fit la plus profonde impression. En septembre 2004, il réalisa sur cet artiste naissant le film intitulé « Un violon dans l’âme ». Un film qui fait l’objet de cet étonnant DVD et pour lequel Bruno Monsaingeon a choisi comme cadre de tournage notre splendide auditorium de Saint-Pierre des Cuisines où le jeune violoniste est venu donner un concert public particulièrement marquant. Un portrait en images de Valeriy Sokolov figure en introduction. On y découvre un jeune homme sans complexe, très à l’aise, amoureux de voitures, mais surtout de violon. Quelques documents plus anciens nous le montrent en concert à l’âge de douze et quatorze ans jouant avec une aisance incroyable les concertos de Wieniawski et Khatchaturian. A Toulouse, Valeriy Sokolov, avec la jeune et excellente pianiste Svetlana Kosenko, joue un programme exigeant avec une intensité et une musicalité éblouissantes : les sonate n° 7, de Beethoven et n° 2 de Prokofiev pour violon et piano, la sonate n° 3 pour violon seul de Ysaÿe, l’Introduction et Rondo Capriccioso de Saint-Saëns, les Chants Hongrois de Bartok/Szigeti, la Danse Espagnole de Skorikh et la « Chanson que ma mère m’a apprise » de Dvorak/Persinger. Maîtrise et concentration sont ceux d’un artiste chevronné. Valeriy Sokolov y ajoute la vitalité et l’enthousiasme débordants de sa jeunesse. Un talent éblouissant dont on entendra parler à coup sûr.

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