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Les Quatre Saisons de… Giuseppe Verdi !

        Dans le cadre des célébrations du bicentenaire de la naissance de Giuseppe Verdi (1813-1901), le Théâtre de la Scala de Milan organise, en ce 11 février 2013, un concert prestigieux pour lequel elle affiche son Orchestre Philharmonique placé sous la direction du maestro italien Riccardo Chailly. Au programme, un seul compositeur : Giuseppe Verdi et quelques-unes de ses œuvres les plus célèbres mais aussi, et c’est tout l’intérêt de cette soirée, des extraits symphoniques beaucoup plus rares. O Parmi les standards au programme, l’ouverture de Nabucco et, en bis, celle, incontournable, de La Force du destin. Et c’est bien sûr toujours avec le même plaisir que l’on entend des compositions dont à vrai dire on ne se lasse pas. Beaucoup moins sélectionnées dans les programmes de concert, les ouvertures de Giovanna d’Arco et d’I Vespri siciliani et le prélude de Jérusalem. Encore plus rares sont les ballets, ici ceux de Jérusalem et surtout ceux d’I Vespri siciliani. Avec ces derniers, intitulés Le quattro stagioni (Les quatre saisons) nous partons à la rencontre d’un Verdi créateur en la matière d’un discours musical novateur en termes de musique accompagnant le ballet de narration et celle dédiée au plus pur divertissement. Et c’est à de véritables concertos pour orchestre et Petite harmonie que nous  convie alors le natif de Roncole. Flûtes, clarinettes, hautbois sont mis à contribution pour détailler des compositions d’une incroyable virtuosité. Quelle finesse de traits ! Quels phrasés extatiques ! Quel engagement ! C’est somptueux. Débarrassées, si l’on peut dire, de tout l’attirail opératique, elles nous explosent aux oreilles dans toute leur vérité ainsi que le génie de leur créateur. L’orchestre et son chef naviguent ici en eaux familières. Tout dans la couleur et le phrasé respire l’authenticité et jette un regard nouveau sur un musicien que l’on croit connaître par cœur et qui, plus d’un siècle après sa disparition, n’en finit pas de nous interpeller. Oui, vraiment, VIVA VERDI !

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