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Pygmalion ouvre la 37ème saison de Grands Interprètes

L'ensemble Pygmalion, dirigé par Raphaël Pichon - Photo Pierre-Gabriel Pichon -

A l’invitation de la saison de Grands Interprètes, le bel ensemble Pygmalion, dirigé par Raphaël Pichon, retrouve une fois encore le chemin de la ville rose. Le 17 octobre prochain, en compagnie du baryton Stéphane Degout et de la soprano Judith Fa, Pygmalion se lance dans un rêve éveillé avec un programme imaginatif qui plonge au sein du romantisme germanique.

Pygmalion, chœur et orchestre, fondé en 2006 sur instruments d’époque par Raphaël Pichon, explore de nombreuses filiations, notamment celles qui relient Bach à Mendelssohn, Schütz à Brahms ou encore Rameau à Gluck et Berlioz. En résidence à l’Opéra national de Bordeaux, Pygmalion se produit régulièrement sur les plus grandes scènes françaises et internationales.

Cet ensemble imaginatif s’attache à bâtir des programmes originaux mettant en lumières les faisceaux de correspondances entre les œuvres tout en retrouvant l’esprit de leur création.

Le baryton Stéphane Degout – Photo Julien Benhamou –

L’ensemble revient donc à la Halle aux Grains avec une offre nouvelle intitulée « Mein Traum » (Mon rêve en allemand). Ce programme original prend pour titre le nom d’un des rares textes laissés par Schubert, une étrange narration fantasmatique où s’exprime de façon remarquable l’affectivité du compositeur. « Mein Traum » se concentre sur la musique de Schubert. Raphaël Pichon en dirige la Huitième Symphonie, la plus célèbre « Inachevée » du répertoire symphonique, dont deux mouvements seulement furent complétés par un Schubert pourtant au sommet de son inspiration. Stéphane Degout et Judith Fa rejoignent les musiciens pour des pièces vocales : lieder et extraits d’opéras de Schubert, évidemment, mais également de Schumann ou encore de Weber.

Très attaché à la mélodie française et au lied allemand qu’il a beaucoup travaillés, Stéphane Degout est reconnu pour la finesse et la sensibilité de ses interprétations. Accompagné par de grands pianistes comme Alain Planès, Simon Lepper ou Cédric Tiberghien, il donne de nombreux récitals lors de tournées internationales. Ses apparitions sur les grandes scènes d’opéra sont unanimement louées.

La soprano Judith Fa – Photo Mathieu Génon –

Judith Fa a commencé son parcours musical à la Maîtrise de Radio France. Elle s’est ensuite perfectionnée au Conservatoire d’Amsterdam et a rejoint le Dutch National Opera Academy.

En 2018, elle était Eurydice dans la création Orfeo & Majnun, au Théâtre de la Monnaie / De Munt et au Festival d’Aix-en-Provence. Elle reçoit de nombreuses critiques élogieuses, notamment dans le journal Le Monde, qui l’a qualifiée de « soprano stratosphérique. »

Voici la liste impressionnante des œuvres réunies pour ce voyage en terre germanique :

Schubert : Lacrimosa son’io D. 131b

Schubert : Lazarus D. 689 – Act 2, Recitative & Aria ”Wo bin ich… O könnt ich”

Schubert : Alfonso und Estrella D. 732 – Act 1, ”Zur Jagd”

Schubert : Alfonso und Estrella D. 732 – Act 2, Recitative & Aria ”O sing mir Vater… Der Jäger”

Schumann : Wiegenlied 4 Duets op. 78

Schubert / Liszt : Der Doppelgänger D.957 (arr. Franz Liszt S 375/5 • R 651/5)

Schubert : Symphonie n° 8 D. 759, ”Inachevée” – Part I. Allegro moderato

Weber : Oberon J.306 – Act 2, Aria ”O wie wogt es so schon auf der Flut”

Schubert : Symphonie n°8 D. 759, ”Inachevée” – Part II. Andante con moto

Schumann : 6 Romanzen für Frauenstimmen Vol.I op. 69 n° 5 – Meerfey

Weber : Euryanthe – Act 2, Recitative & Aria ”Wo berg ich mich…. So weih ich mich”

Schubert : Alfonso und Estrella D. 732 – Act III – Introduction

Schubert / Brahms : Gruppe aus dem Tartarus D. 583 (arr. Johannes Brahms)

Schubert : Lazarus D. 689 – Act 2, ”Sanft und still”

Schumann : Szenen aus Goethes Faust – Part III. Fausts Verklärung – Aria ”Hier ist die Aussicht frei”

Schubert : Psaume 23 D. 706 – ”Gott ist mein Hirt”

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