Les 8 et 9 mars prochain, en la basilique Saint-Sernin, un concert exceptionnel réunira le chœur de la Schola Cantorum, sous la direction de Jean Persil, et le titulaire du grand orgue Cavaillé-Coll, Michel Bouvard, pour une exécution du Requiem de Maurice Duruflé.
L’idée de la création d’un chœur d’exception à la basilique Saint-Sernin est née lors d’une discussion entre Jean Persil, futur président de l’association loi 1901, et Jean-Claude Guidarini, organiste reconnu hélas décédé en 2020. L’idée de départ était simple : doter le magnifique édifice d’un chœur exigeant, satisfaisant les paroissiens lors des offices, et les Toulousains ou touristes lors des concerts.
Grâce au soutien du clergé, des organistes concertistes de la basilique et de professeurs du conservatoire de Toulouse, la Schola Cantorum de la basilique Saint-Sernin Aujourd’hui, l’association, a, d’ores et déjà, une place à part dans le monde musical toulousain. Moins d’un an après sa création par Jean Persil et Mathieu Duboc, elle regroupe une centaine de chanteurs, cinq chefs et quatre chœurs spécifiques.
Chaque semaine, résonnent ainsi sous les voûtes de la Saint-Sernin des styles éclectiques allant du moyen-âge avec le chant grégorien, jusqu’au chant contemporain, en passant par le grand répertoire classique. Les gens de passage dans la basilique ne se trompent pas sur la qualité du chant et s’arrêtent souvent afin d’écouter les répétitions.
Ce chœur sera donc associé à Michel Bouvard pour une exécution de ce Requiem opus 9, de Maurice Duruflé, messe des morts achevée en 1947. Composition majeure et emblématique de ce compositeur, l’œuvre est écrite pour chœur mixte et deux solistes, une mezzo-soprano et un baryton. Il existe de cette œuvre trois versions : la première, chronologiquement, est écrite pour grand orchestre, la seconde pour orgue, suivant de peu la précédente, et la troisième, terminée en 1961, pour un orchestre d’effectif plus réduit. La partition est dédiée à la mémoire de son père.
Serge Chauzy
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