Concerts

La tournée asiatique de l’Orchestre du Capitole

Après le succès de sa récente tournée en Italie et en Roumanie, la phalange toulousaine a accompli un long périple musical qui l’a amenée, pour la première fois sous la direction de Tugan Sokhiev, dans les deux grands pays d’Asie que sont la Chine et le Japon.

Tugan Sokhiev, directeur musical de l’Orchestre du Capitole, entre Jean-Christophe Sellin, délégué aux musiques de la municipalité de Toulouse et Claude Jacquemin, régisseur général de l’orchestre (de gauche à droite) devant le National Centre for the Performing Arts de Pékin

Du 4 au 12 novembre, les musiciens de la ville rose ont présenté six concerts et visité trois des plus grandes métropoles du continent. Deux programmes différents étaient ainsi offerts aux publics de ces centres importants : un programme russe comprenant l’ouverture de Rusland et Ludmila, de Glinka, le concerto pour violon et orchestre ainsi que la 5ème symphonie, de Tchaïkovski, et un programme franco-russo-germanique avec le Prélude à l’après-midi d’un faune, de Debussy, le concerto pour violon et orchestre de Brahms et Les Tableaux d’une Exposition de Moussorgski-Ravel.

Deux jeunes violonistes, tous deux issus du continent visité, accompagnaient l’orchestre : le Chinois Ning Feng, qui se produisit à Pékin, et la Japonaise Akiko Suwanaï que les Toulousains ont pu récemment acclamer à Toulouse et qui participa aux concerts de Kyoto et Tokyo.

Pékin a accueilli l’Orchestre du Capitole, le 4 novembre, alors que Kyoto l’a reçu le 7 et enfin Tokyo les 8, 9, 10 et 12 novembre.

Un témoignage significatif des grands succès remportés lors de ces concerts est visible sur le site de l’Orchestre du Capitole à l’adresse suivante sur laquelle il vous suffit de cliquer : http://capitole-toulouse.tumblr.com/

De retour de sa tournée, l’orchestre va participer aux représentations prochaines, à la Halle-aux-Grains, de Dialogues des Carmélites, de Francis Poulenc, dans le cadre de la saison lyrique du théâtre du Capitole « hors les murs ». Gageons que les Toulousains retrouveront leur orchestre avec fierté et bonheur.

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